Le don de médium : comment l’accepter ?

Être médium n’est pas un métier ordinaire. Il n’est pas rare qu’une personne qui a des liens de parenté avec un médium ait, elle aussi, cette incroyable capacité. Chaque personne ayant ses dons propres, certains refusent d’accepter les leur.

Un médium qui ignorait ses dons raconte…

« Petite, il m’est souvent arrivé de rêver de personnes déjà décédées. Ces rêves me semblaient trop vrais pour être juste des cauchemars. Chaque nuit, j’appréhendais d’aller me coucher. Ma mère attribuait cela au fait de ne pas assez prier avant de dormir. Lorsque j’ai eu 13 ans, mon beau-père décéda. Et les jours qui suivirent sa mort, je sentais sa présence dans la maison : l’odeur de son parfum qui imprégnait la pièce ou comme s’il passait devant moi. J’entendais le son que faisait son tiroir de bureau lorsqu’il l’ouvrait ou le fermait. J’avais les poils hérissés à chaque fois que je passais devant le fauteuil où il avait l’habitude de s’asseoir. Ce n’était pas facile pour moi de vivre dans cet état. Puis un jour, une tante du côté de mon père biologique est passée nous voir et je lui ai fait part de ce que je vivais. »

Le plus difficile est d’accepter que les morts me contactent

« Elle m’a alors expliqué que je devais avoir le don de médium. Sur le moment, je n’avais pas compris ce qu’elle me racontait. Elle m’a alors emmené chez ma grand-mère que je n’ai jamais vue. Je lui racontais donc mes « cauchemars » et surtout la présence de mon beau-père décédé. Et c’est ainsi que se confirmait mon don de médium. Elle pratiquait cet art depuis des années et on la consultait pour communiquer avec les défunts. Le plus dur pour moi était de faire face à ce que les esprits entrent en contact avec moi. Si vous pensez avoir ce don, contactez un professionnel pour y voir clair car ce n’est pas évident pour tout le monde de comprendre que vous ressentez des présences ou que vous entendez des voix. Une personne rationnelle mettra cela sur le compte de la fatigue ou de la tristesse ou même de la folie. »